Le 16 janvier dernier, j’ai eu le plaisir d’accompagner les membres du Conseil d’Administration et les salariés de l’association AFS Vivre Sans Frontière dans leurs réflexions autour du positionnement et des orientations stratégiques de l’organisation. Le contexte sanitaire ne nous a malheureusement pas permis de nous réunir en présentiel comme initialement prévu, mais sous la forme d’un atelier en visioconférence d’une durée de 3 heures.
L’objectif : réfléchir collectivement au positionnement de l’association pour structurer les orientations stratégiques, et prioriser les actions à mener durant les prochaines années.
Qu’est-ce que le positionnement ?
Issu du champ lexical du marketing, le terme “positionnement” correspond à la position qu’occupe un produit ou une marque dans l’esprit des consommateurs face à ses concurrents sur différents critères (prix, image, caractéristiques, etc.). L’objectif final étant de développer et de vendre un produit qui correspond aux attentes du client visé.
Dans un projet à vocation sociale, le positionnement doit être envisagé comme la colonne vertébrale du projet, permettant de :
- clarifier ce que le projet apporte à la société
- clarifier la vision et les objectifs visés
- fédérer un collectif autour de valeurs partagées et d’objectifs communs
- communiquer de façon plus cohérente
- recentrer ses efforts sur des actions pertinentes pour ne pas s’éparpiller et finir par user les forces vives investies dans le projet
Marquer un temps d’arrêt pour mieux avancer
Réfléchir au positionnement de l’organisation, c’est mettre un pied à terre, sortir la tête du guidon opérationnel, et parfois redresser la colonne vertébrale pour mieux visualiser l’horizon.
Cette prise de recul est indispensable pour pouvoir définir des orientations stratégiques en adéquation à la fois avec les valeurs défendues par le projet et les capacités existantes au sein du collectif, mais également avec les enjeux du secteur d’activité et les évolutions de la société. Elle permet également de fédérer un collectif autour d’objectifs communs à atteindre, en assurant une cohérence de fond et donc de sens, dans l’engagement de ses parties prenantes.
Un grand merci à Christine Giovannoni, Mathilde Tremel, Françoise Salgues, Géraldine Tezenas du Montcel, Nadine Bewende, Benoit Denizot, Françoise Fossat, Frédéric Malnou, Damien Monteil, Saman Hosseini, Marie De Sena, Catherine Barros, et Aline Hochdoerffer pour leur participation, leur enthousiasme et leur confiance !